LE MOYEN-AGE
Les différents baillages en concurrence sur la ville se
protègent. Dans les années 1060 Guillaume le Conquérant
envahit le nord du Maine et conquiert la ville du Mans, il y fait
construire un chateau fort en dehors de l'enceinte de la ville.
Pendant tout ce temps de nombreuses personnalités du monde
occulte sont de passages au Mans pour résoudre le mystère
de la magie neutralisée. Personne, en effet, jusque là
n'avaient réussi à comprendre pourquoi la magie
s'était éteinte sur Le Mans. Seules quelques personnalités
occultes présentes au moment du rituel connaissaient l'origine
de la dissipation des champs magiques sans pour autant pouvoir
y faire quelque chose.
A la fin du XIème siècle, le Comte du Maine Hélie
de la Flèche fait entourer de murs le quartier St Benoit.
Philippe Auguste puis le Chapitre de la Cathédrale font
également construire des murailles pour protèger
des parties de la ville.
Un Eolim, nommé Méphistolème, arrive alors
en ville avec l'idée de faire quelque chose pour la magie
dans le Maine. Il met au travail ses protégés du
Bateleur. Certains d'entre eux sont des initiés particulièrement
doués qu'il a formés de longue date. Tout pendant
que les humains cherchent un remède magique dans leur laboratoire
installés sous le chateau fort de Guillaume le Conquérant,
Méphistolème travaille à réconcilier
Sarbane et les trois Selenims toujours en ville. Il leur fait
signer un pacte magique en 1103 qui les lient entre eux mais qui
aussi à Méphistolème sans qu'ils ne le sachent.
Unissant leurs efforts avec les humains initiés de Méphistolème,
ils réussissent en 1123 à faire revenir les champs
magiques après un rituel qui dure plus de deux jours. Des
quantités importantes de Ka sont perdues à ce moment
et le destin des Nephilim et des Sélénims
sur la région en est à jamais modifié.
Pendant ce temps les sociétés secrètes humaines
avançent leurs pions. L'histoire du Mans, capitale du Maine
devient intimement liée aux Plantagenêt. En 1129,
Geoffroy Plantagenêt, comte du Maine et d'Anjou, épouse
au Mans Mathilde, fille du roi d'Angleterre Henri 1er. De cette
union naît au Mans, en 1133, Henri II, qui, par son mariage
avec Alienor d'Aquitaine, deviendra lui-même un roi d'Angleterre
dont le domaine s'étendra de l'Ecosse aux Pyrénées.
Cette période riche de l'histoire du Mans a légué
plusieurs monuments majeurs que l'on peut découvrir dans
le Vieux-Mans ainsi que dans l'actuel centre-ville et ses environs
: Maison-Dieu de Coëffort, dans laquelle s'installe rapidement
des phalangistes de l'arcane XVI, chargés de surveiller
les agissements des humains du Bateleur de Méphistolème,
Abbaye Cistercienne de l'Epau fondée en 1229 par Bérengère,
veuve de Richard Coeur de Lion. En 1189, Philippe-Auguste s'empare
du Mans.
La ville voit son évolution liée à la Couronne
de France. Constituée en apanage, le Comté du Maine
revient aux Valois (Jean Le Valois, le futur Jean Le Bon, naît
au manoir du Gué de Maulny en 1319).
De 1346 à 1456, Le Mans connaît les malheurs de
la Guerre de Cent Ans. Les habitants élèvent de
nouveaux remparts pour se protéger.
Le Roi Charles VI, incarné par un Nephilim de la
lune, devient fou en 1392 en traversant la forêt mancelle.
Le malheureux a succombé au Khaïba mais par chance
Sarbane épargne le scandale et réussi à subtiliser
le corps du roi qui ne sera jamais retrouvé mais que l'on
a cru enterré comme il se doit.
En 1425, la ville tombe aux mains des Anglais. En 1481, le Roi
Louis XI accorde à la ville du Mans sa première
charte communale par reconnaissance de la bonne conduite des Manceaux
pendant la guerre contre les Anglais. Le Mans est doté
d'un hôtel de ville, d'une Assemblée d'échevins
pris dans la "plus saine part" des habitants. Déjà
le temple se refait en noyautant cette assemblée.