Le loup-garou est un Faerim chaud dont l'élément
neutre favorable doit être la lune.
Je sortais de chez moi, il faisait parfaitement clair malgré
la nuit. Une lune pleine et brillante siégeait au beau
milieu de la voûte céleste. Je sentais l'air frais
me chatouiller les narines et je prenais plaisir à contempler
les étoiles en me rappelant les jours sombres de la météorite
d'orichalque.
J'avais rendez-vous avec un étrange personnage que je
n'avais rencontré qu'une fois, cinq siècles auparavant,
à la cour de François premier. Il s'appelait Démeterhis
et je ne savais pas quel nom portait son simulacre aujourd'hui.
Il en avait changé à n'en pas douter car on l'oublie
trop souvent mais le processus de vieillissement du simulacre
n'est pas stoppé quand le Nephilim l'investit. Il
n'est que ralenti. Nous avions repris contact, un mois plus tôt,
et avions décidé de nous revoir, lui, prétextant
avoir quelque chose à me dévoiler et moi, heureux
de le revoir tout simplement.
Je marchais lentement sur la 5ème avenue en direction
de Central Park. Les voitures me frôlaient et les passants
me regardaient d'un air soupçonneux. Mon allure avait de
quoi les effrayer, en réalité. Les champs magiques
qui me constituaient n'étaient plus contenus par le Ka
soleil dérisoire de mon simulacre. Depuis le temps que
j'étais en lui, ma puissance transpirait par tous les pores
de sa peau. Mes métamorphoses étaient maintenant
évidentes et je déployais chaque jour de moins en
moins de stratagèmes pour dissimuler mes ailes blanches
et argentées dans le dos. Je sentais en effet que l'Agartha
n'était pas loin et je me sentais bien en montrant ma vraie
nature à tout le monde et puis après tout je ne
craignais personne…
Je me demandais bien ce que Démeterhis voulait me montrer.
Il avait semblé pressant au téléphone. J'approchais
de Central Park et soudainement une effluve sauvage m'agressa
les narines. Puis j'entendis un grognement sauvage et le bruit
caractéristique des chairs qui se disloquent. Une bête
sauvage avait dû être lâchée dans le
parc. Un samedi soir, c'était dommage.
Je commençai alors à préparer une liqueur
que je sortis de mon sac. Je m'en badigeonnais le corps tout en
avançant vers l'odeur qui devenait de plus en plus écœurante.
La liqueur brune recouvrait mon corps et petit à petit
je disparaissais à la vue des mortels, visible uniquement
par nos frères de lumière, en vision Ka.
Je pénétrais dans le parc et j'entrevis la silhouette
imposante d'une créature fantastique se battant avec cinq
personnes armées d'épées en argent. Je passai
en vision Ka. Sans aucun doute cet énorme mastodonte était
un Nephilim, un Nephilim d'une autre nature que
je ne connaissais pas. Son pentacle était d'une nature
tout à fait anormale, il rayonnait d'une manière
exceptionnelle et dégageait une aura impressionnante.
Ce devait être une nouvelle métamorphose, menée
à son paroxysme et accompagnée de sorts puissants
comme les sorts de métamorphose de la voie du dragon.
J'étais en présence d'un loup-garou et j'étais
bien heureux d'être invisible. On ne sait jamais un coup
de griffe est si vite reçu… Les cinq hommes venaient
de se faire déchiqueter et j'entendis l'appel de Démeterhis
en moi alors qu'il reprenait une apparence humaine. C'était
un homme d'âge mûr, le dos légèrement
voûté, une forte pilosité qui dépassait
de ses vêtements et cette odeur de musc qui n'avait pas
disparu. J'étais impressionné et j'avançais
vers lui impatient de découvrir ce qu'il souhaitait me
dire. Il approcha, me sourit calmement et articula ces quelques
mots qui ont changé ma vie :
- Viens! Je t'emmène en Agartha.
Le loup-garou est un Faerim chaud dont l'élément
neutre favorable doit être la lune.
Je sortais de chez moi, il faisait parfaitement clair malgré
la nuit. Une lune pleine et brillante siégeait au beau
milieu de la voûte céleste. Je sentais l'air frais
me chatouiller les narines et je prenais plaisir à contempler
les étoiles en me rappelant les jours sombres de la météorite
d'orichalque.
J'avais rendez-vous avec un étrange personnage que je
n'avais rencontré qu'une fois, cinq siècles auparavant,
à la cour de François premier. Il s'appelait Démeterhis
et je ne savais pas quel nom portait son simulacre aujourd'hui.
Il en avait changé à n'en pas douter car on l'oublie
trop souvent mais le processus de vieillissement du simulacre
n'est pas stoppé quand le Nephilim l'investit. Il
n'est que ralenti. Nous avions repris contact, un mois plus tôt,
et avions décidé de nous revoir, lui, prétextant
avoir quelque chose à me dévoiler et moi, heureux
de le revoir tout simplement.
Je marchais lentement sur la 5ème avenue en direction
de Central Park. Les voitures me frôlaient et les passants
me regardaient d'un air soupçonneux. Mon allure avait de
quoi les effrayer, en réalité. Les champs magiques
qui me constituaient n'étaient plus contenus par le Ka
soleil dérisoire de mon simulacre. Depuis le temps que
j'étais en lui, ma puissance transpirait par tous les pores
de sa peau. Mes métamorphoses étaient maintenant
évidentes et je déployais chaque jour de moins en
moins de stratagèmes pour dissimuler mes ailes blanches
et argentées dans le dos. Je sentais en effet que l'Agartha
n'était pas loin et je me sentais bien en montrant ma vraie
nature à tout le monde et puis après tout je ne
craignais personne…
Je me demandais bien ce que Démeterhis voulait me montrer.
Il avait semblé pressant au téléphone. J'approchais
de Central Park et soudainement une effluve sauvage m'agressa
les narines. Puis j'entendis un grognement sauvage et le bruit
caractéristique des chairs qui se disloquent. Une bête
sauvage avait dû être lâchée dans le
parc. Un samedi soir, c'était dommage.
Je commençai alors à préparer une liqueur
que je sortis de mon sac. Je m'en badigeonnais le corps tout en
avançant vers l'odeur qui devenait de plus en plus écœurante.
La liqueur brune recouvrait mon corps et petit à petit
je disparaissais à la vue des mortels, visible uniquement
par nos frères de lumière, en vision Ka.
Je pénétrais dans le parc et j'entrevis la silhouette
imposante d'une créature fantastique se battant avec cinq
personnes armées d'épées en argent. Je passai
en vision Ka. Sans aucun doute cet énorme mastodonte était
un Nephilim, un Nephilim d'une autre nature que
je ne connaissais pas. Son pentacle était d'une nature
tout à fait anormale, il rayonnait d'une manière
exceptionnelle et dégageait une aura impressionnante.
Ce devait être une nouvelle métamorphose, menée
à son paroxysme et accompagnée de sorts puissants
comme les sorts de métamorphose de la voie du dragon.
J'étais en présence d'un loup-garou et j'étais
bien heureux d'être invisible. On ne sait jamais un coup
de griffe est si vite reçu… Les cinq hommes venaient
de se faire déchiqueter et j'entendis l'appel de Démeterhis
en moi alors qu'il reprenait une apparence humaine. C'était
un homme d'âge mûr, le dos légèrement
voûté, une forte pilosité qui dépassait
de ses vêtements et cette odeur de musc qui n'avait pas
disparu. J'étais impressionné et j'avançais
vers lui impatient de découvrir ce qu'il souhaitait me
dire. Il approcha, me sourit calmement et articula ces quelques
mots qui ont changé ma vie :
- Viens! Je t'emmène en Agartha.
Métamorphoses
Voix: grondante
Corps: pilosité drue et abondante
Odeur: de fauve
Yeux: rouges
Mains: griffes proéminentes
Portrait chinois:
Si j'étais un phénomène naturel, je serais
un trembmement de terre.
Si j'étais un métal, je serais l'or.
Si j'étais un animal, je serais le loup.
Si j'étais une couleur, je serais le marron.
Si j'étais un être mythologique, je serais le minotaure.
Si j'étais un humain célèbre, je serais Jach
Nicholson dans Wolf.
Si j'étais une oeuvre, je serais Wolf.
Si j'étais une activité humaine, je serais l'écologie.
Si j'étais une arme, je serais les crocs.
Si j'étais un objet, je serais un artefact.
